«Des tonnes et des tonnes» de métal au Salon de l’équipement lourd à Moncton
Plusieurs dizaines de monstres métalliques ont envahi le stationnement et le Colisée de Moncton au grand complet depuis mercredi matin.
Cette 12e édition du Salon de l’équipement lourd de l’Atlantique est une belle occasion de brasser des grosses affaires.
Les organisateurs estiment que les clients vont dépenser plusieurs centaines de millions de dollars d’ici jeudi soir.
En deux jours, l’événement va attirer plus de 8000 personnes, qui pourront visiter plus de 250 kiosques.
«Nous avons ici des tonnes et des tonnes de métal. Il y a toutes sortes de véhicules et d’équipement, particulièrement pour l’industrie forestière et de construction de routes», raconte le directeur du salon, Mark Cusack.
«Le salon intéresse particulièrement les entrepreneurs, les municipalités et les propriétaires d’entreprises.
Tous ces gens sont ici pour acheter parce que les manufacturiers ne produisent pas de nouvelles machines chaque année.»
Jean Martin, un entrepreneur en construction de Baie-Sainte-Anne, est seulement venu fouiller un peu.
«Je suis venu me promener pour voir ce qu’il y avait en démonstration et les nouveaux produits. Je suis surtout venu prendre une bonne marche!», lance-t-il en riant.
Dans le cas d’Alyssa McDonald, de Saint-Jean, le salon se voulait d’abord et avant tout une belle excursion familiale.
«Je voulais offrir à mes enfants une sortie qu’ils vont aimer. Ils adorent voir les grosses machines et tout ça. On veut faire de cette journée une sortie plaisante pour toute la famille. On peut voir qu’ils s’éclatent jusqu’à maintenant», souligne-t-elle.
«C’est vraiment intéressant de voir toutes ces différentes machines. Je suis impressionnée par tout l’équipement et les véhicules lourds qu’on retrouve ici.»
Au fil des ans, elle est devenue une véritable passionnée de ces gigantesques machines.
«Mon mari a suivi le cours d’opération de machinerie lourde et je l’ai accompagné. J’ai commencé à aimer ça et je peux m’imaginer un jour faire quelque chose comme ça. Mais pas maintenant, je suis une maman à temps plein pour le moment.»
Jennifer Hébert, de Sackville, dirige une entreprise d’aménagement paysager avec son conjoint.
«Je suis surtout ici pour empêcher mon mari de trop dépenser!», rigole-t-elle.
«On voulait comparer ce qui est disponible sur le marché et ce qu’on peut aller chercher. Je m’intéresse surtout à tout ce qui touche la sécurité des employés, comme les vêtements, les bottes de travail, des casques ou des panneaux de circulation», explique-t-elle.
«Je veux m’assurer qu’ils sont en sécurité quand ils font leur travail.»
Lydia Stevens est représentante de la compagnie Rotobec, une entreprise d’équipement de foresterie québécoise, qui a deux usines au New Hampŝhire.
«Ces salons sont très importants pour notre entreprise parce que nous avons la chance de rencontrer nos clients et d’avoir de bonnes conversations avec eux. Nous avons aussi la chance de rencontrer nos détaillants et de recueillir leurs commentaires.»
Elle dit participer à une dizaine de salons par année.