Jessy Selesse coupable de vol qualifié

Accusé de vol qualifié dans un commerce du secteur Balmoral de la municipalité de Bois-Joli en 2023, Jessy Selesse a procédé à un changement de plaidoyer la veille de l’ouverture de son procès.

Le Restigouchois de 26 ans faisait face à trois chefs d’accusation, soit utilisation d’une arme ou d’une imitation d’arme dans le but de commettre une infraction, vol qualifié (donc vol à l’aide d’une arme ou d’une imitation d’arme), et s’être masqué le visage dans le but de commettre un acte criminel.

Mercredi au Palais de justice de Campbellton, il a reconnu sa culpabilité à une l’accusation de vol qualifié. Il évite du coup son procès qui devait débuter jeudi et dont deux pleines journées avaient été réservées à l’horaire de la Cour.

L’incident en question est survenu le 15 mars au dépanneur Yatout de Bois-Joli. Un homme s’était alors présenté au guichet, a exigé le contenu du tiroir-caisse, puis est reparti avec l’argent et des cigarettes. Ce vol avait mené à une importante opération policière dans les communautés de Bois-Joli et de Baie-des-Hérons afin de retrouver le suspect, opération qui s’est soldée par l’arrestation de Selesse.

Mercredi, les faits reprochés à l’accusé n’ont pas été relatés en Cour par les avocats. Ceux-ci se sont contentés de réviser et confirmer sa demande de changement de plaidoyer. Selesse devra maintenant revenir en Cour le 22 mai prochain pour l’imposition de sa peine. À ce moment, les trois autres accusations portées contre lui devraient faire l’objet d’une motion de retrait de la part de la Couronne.

Jessy Selesse en sera alors à sa deuxième imposition de peine en l’espace de quelques mois. En janvier dernier, celui-ci avait reçu une sentence dans un autre dossier, soit pour une tentative d’introduction par effraction dans une résidence du secteur Dundee, toujours à Bois-Joli. L’incident s’était produit en août 2023 quelques mois seulement après le vol du dépanneur. Selesse était alors en liberté conditionnelle. Des accusations de bris d’une ordonnance de la cour (couvre-feu), d’avoir endommagé des biens et d’avoir rôdé sur une propriété privée pesaient également contre lui. Selesse a d’ailleurs reconnu sa culpabilité à ces quatre accusations. Pour ces infractions, il s’est notamment vu imposer une période d’incarcération de huit mois, suivie d’une période de probation d’un an.